Nouvelle expédition Tara consacrée aux microbes de l’océan cruciaux pour les grands équilibres planétaires

Communiqué de presse Ecologie et environnement

Le 12 décembre 2020, cinq ans après l’adoption de l’Accord de Paris, la goélette Tara s’élancera de Lorient, son port d’attache, pour entamer une nouvelle grande expédition scientifique. Durant près de deux ans, le bateau-laboratoire parcourra 70 000 kilomètres en Atlantique Sud, le long des côtes sud-américaines et africaines, jusqu’en Antarctique. Conçue par la Fondation Tara Océan et ses partenaires scientifiques parmi lesquels le CNRS, le CEA et l’EMBL, cette mission implique 42 structures de recherches à travers le monde. Elle étudiera cette fois le tissu le plus fondamental de l’Océan, son microbiome, et le devenir de cet écosystème à l’aube du changement global en cours.

Nous avons aujourd’hui une bonne vision de la composition du microbiome océanique, par contre nous en savons très peu sur ses fonctions. Autrement dit, la question n’est pas tant de savoir “qui est là ?”, mais plutôt “qui fait quoi ?”. Si l’on ne sait pas comment la communauté microbienne fonctionne dans son ensemble, difficile de savoir comment va réagir l’océan à un changement comme l’augmentation des températures.
Chris Bowler, directeur de recherche CNRS à l'Institut de biologie de l'Ecole Normale Supérieure (IBENS, CNRS/ENS-PSL/INSERM) qui co-dirigera la Mission Microbiomes.

Contact

Priscilla Dacher
Responsable adjointe du bureau de presse du CNRS
François Maginiot
Attaché de presse CNRS