Météo, climat… quels indices d’alerte pour prévenir les maladies transmises par les moustiques
Résultat scientifique
Biologie
L'analyse, publiée dans Science Advances en septembre dernier, de 200 séries temporelles de dengue et de malaria autour du globe montre un effet systématique des facteurs climatiques globaux (comme El Nino) sur la variabilité interannuelle de ces maladies et des facteurs locaux (température, précipitations, humidité) sur leur saisonnalité. Cette séparation claire des échelles temporelles d'action améliore notre compréhension des effets des facteurs climatiques et indique ceux qu’il faudrait utiliser dans les systèmes d'alerte précoce.
Laboratoire de la circonscription Paris-Centre impliqué dans cette étude :
- Institut du cerveau (ICM, CNRS/Sorbonne Université/Inserm)
Contact
Mario Chavez
Directeur de recherche CNRS à l’Institut du Cerveau à Paris, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière
Bernard Cazelles
Professeur à Sorbonne Université, ancien membre de la Commission Spécialisée “Maladies infectieuses et maladies émergentes” du Haut Conseil de la Santé Publique