Langage inclusif : pour le cerveau, le neutre n’est pas neutre

Résultat scientifique Sciences humaines et sociales

Il est désormais bien établi que l’utilisation du masculin générique engendre des représentations mentales déséquilibrées en faveur du masculin. Pour autant, toutes les formes d’écriture inclusive sont-elles aussi efficaces pour contrer ce biais ? Dans une étude récente parue dans la revue Frontiers in Psychology, une équipe de scientifiques a démontré que les formulations neutres, sans marque de genre grammatical, ne permettent pas d’éliminer complètement le biais vers le masculin, au contraire des formes doubles qui mentionnent à la fois le masculin et le féminin.

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Laboratoire de la circonscription Paris-Centre impliqué dans cette étude

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Léo Varnet
Chargé de recherche CNRS, Laboratoire des Systèmes Perceptifs