Comment les organismes vivants se sont adaptés aux variations de températures au cours de l’évolution

Résultat scientifique Chimie

La machinerie cellulaire d’un organisme vivant, en particulier ses protéines, ne peut correctement fonctionner que sur une gamme de température restreinte. Ainsi, à des températures trop différentes de la température de 37°C, les protéines humaines ne sont plus efficaces, ce qui conduit à la mort des cellules. Dans une étude qui a fait la couverture du journal Chemistry – A European Journal, des chercheurs du LBT (CNRS) et du PASTEUR (CNRS/ENS Paris/PSL Université/Sorbonne Université) ont étudié le fonctionnement d’une famille d’enzymes (les protéines catalyseurs de réactions chimiques) à des températures extrêmes. Ils ont ainsi montré qu’au-delà de leur stabilité, une autre variable d’ajustement est essentielle : l’énergie d’activation de la réaction chimique catalysée.

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Contact

Guillaume STIRNEMANN
Chercheur CNRS au Laboratoire de Biochimie Théorique (CNRS/Université de Paris)
Damien LAAGE
Chercheur CNRS au laboratoire PASTEUR (CNRS/ENS-PSL)
Fabio STERPONE
Chercheur CNRS au Laboratoire de biochimie théorique (CNRS/Université Paris Cité)
Service communication - Institut de chimie du CNRS