Chez les primates, l’appendice aurait un effet protecteur contre les diarrhées infectieuses

Communiqué de presse Biologie

Si l’appendice iléo-cæcal n’est désormais plus considéré comme un vestige de l’évolution sans rôle particulier, sa fonction exacte reste encore à découvrir et plusieurs hypothèses sont aujourd’hui explorées. Une équipe de recherche de l’Inserm, du CNRS, du Muséum national d’Histoire naturelle, de l’Université de Rennes, de Sorbonne Université et du centre Eugène Marquis s’est intéressée à la façon dont la présence d’un appendice affecte la survenue et la sévérité des diarrhées infectieuses chez les primates, un ordre animal particulièrement touché par ces maladies. Ses travaux montrent que les espèces de primates possédant un appendice sont moins touchées par les diarrhées infectieuses et que celles-ci sont moins sévères que chez les espèces n’en possédant pas. Elles sont en outre mieux protégées contre ces infections durant la première partie de leur vie, période à la fois plus vulnérable aux diarrhées sévères et capitale pour la reproduction. Ces résultats parus dans Scientific Reports apportent de nouveaux éléments appuyant le rôle d’avantage évolutif de l’appendice.

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Laboratoire de la circonscription Paris-Centre impliqué dans cette étude :

Contact

Éric Ogier-Denis
Directeur de recherche Inserm
Jérémie Bardin
Ingénieur Sorbonne Université
Maxime Collard
Chef de Clinique AP-HP
Inserm - Bureau de presse
CNRS - Bureau de presse